Dans le cadre du projet mis en place par le ministère des Transports et la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), les transporteurs ont bénéficié d’une formation d’une semaine. Il s’agit des présidents de coopérative, bagagistes, chauffeurs, propriétaires de véhicules ainsi que les secrétaires. Mais cela ne s’arrête pas là. Un suivi sur le comportement des transporteurs est de rigueur. Ainsi, à travers son intervention sur une chaîne privée de la Capitale, le président de l’Association des transporteurs malagasy (ASTRAM) a parlé d’un projet de mise en place de GPS, sur tous les véhicules exerçant sur la ligne nationale, est en vue avec le ministère de tutelle. L’objectif est de surveiller la limitation de vitesse desdits véhicules.
En rappel, l’accident de la circulation ayant fait 12 victimes sur l’axe Antananarivo – Fianarantsoa survenue le 25 septembre dernier à Anteza, dans le District d’Ambohimahasoa. Plusieurs descentes ont été effectuées à Fianarantsoa afin de constater de visu la réalité sur les lieux du drame et dans les hôpitaux où les victimes sont prises en charge. De son côté, la ligne a été sanctionnée à travers un arrêt d’activité pendant 10 jours, et ce, à la demande des autorités. Dans le cadre de la lutte contre les attaques sur les routes nationales et les accidents de la circulation, la DGSR a effectué une descente inopinée au niveau de la RN7, plus précisément d’Antsirabe à Fianarantsoa. A la date du 27 septembre au 1er octobre, 680 véhicules ont subi un contrôle. Et 52 d’entre eux ont présenté des défaillances techniques et mécaniques.
Anatra R.